Akino Arai The first Euro tour ~Cosmo Incognita~ @2006.03.26 Athénée Théâtre Louis-Jouvet
IMPORTANT : L’article que vous lisez a été écrit en 2006 (avec quelques mineurs ajouts et corrections en 2021). Il décrit mes avis et sentiments à cette période. Il est probable que mes avis et mon style d’écriture aient probablement changé. J’ai souhaité laisser cet article comme à l’origine. Veuillez noter que je n'ai pas retrouvé de photo en haute résolution.
C'est avec une joie incommensurable que j'ai appris que Arai Akino allez ce produire en France. C'est un peu comme un gros fantasme qui se réalise pour moi, car j’avais toujours rêvé d’assister un jour à un concert de mon artiste préféré.
Après une assez courte nuit... Nous sommes donc tous partis sur le lieu du concert, un endroit charmant, très bien placé dans Paris... Avec presque 3h d'avance, histoire d'être bien placé, l'attente qui va se révéler interminable commence ! L’heure fatidique approchait, la file d'attente s'étirait à n'en plus voir le bout... Mais rien…les portes restaient closes... Mais que se passe-t-il ? (NB : En réalité il y a eu un souci technique au nouveau du retour sonore sur scène ayant repoussé le début du concert… qui a failli être annulé…)
J’ai pu prendre une place de rêve, pile en face du micro... ni trop près ni trop loin... La salle est vraiment très jolie dans un style rococo se découpant par étage avec des fauteuils rouges italiens... En inspectant la scène on remarque tout un tas d'instruments, notamment des tables pour l'électro et plusieurs ordinateurs, le concert s'annonce très électronique... J'ai remarqué assez tôt que le mur du fond été blanc et libre et je supposé que les fameux effets de lumières seraient de la partie.
Les musiciens se sont installés sur la scène sous les applaudissements du public. On trouve donc les musiciens habituels d'Akino, le grand guitariste Nobuyasu Horikoshi, un énorme talent et un grand professionnel, on trouve également Hosomi Sakana responsable de l'électro, et le grand Hisaaki Hogari, guitare + électro... Dès les premières secondes, le ton est donné par les sons électros et les samples… Puis l’image d’Akino apparaît sur un écran géant (tout le mur) disposé derrière la scène, cet écran diffusera des images en continu pendant tout le concert
Akino Arai The first Euro tour ~Cosmo Incognita~ @2006.03.26 Athénée Théâtre Louis-Jouvet :
01. Zinte Trance (album : Kouseki Radio)
02. New World (album : Eden)
03. Kirei na kanjou (album : RGB)
04. Vanilla (album : Eden)
05. Trance Transistor Table Radio (album : Kouseki Radio)
06. Little Wing (album : RGB)
07. Airplane (album : Red Planet)
08. Pool (album : Eden)
09. N.Y. (album : Eden)
10. Kaze to tori to sora ~reincarnation~ (album : Sora no mori)
11. Cosmo Incognita
12. Kooru suna (album : Sora no mori)
13. Kouseki Radio (album : Kouseki Radio)
14. Natsukashii umi (album : Sora no uta)
15. Nijiiro no wakusei (album : Eden)
16. VOICES (album : Sora no mori)
ENCORE :
17. Rêve (album : Furu Platinum)
18. Utsukushii hoshi (album : Natsukashii mirai)
19. Little Eddie "Petite Eddie" (album : Sora no niwa, version en Français)
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Piano, guitare & voix : Arai Akino
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Keybord, guitare : Hisaaki Hogari
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Keybord & électro : Sakana Hosomi
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Guitare : Nobuyasu Horikoshi
On commence donc par : Zincite Trance, la piste d’ouverture de l’album Kouseki Radio, cette nouvelle version est encore plus expérimentale que dans l’album, au bout de quelques secondes, Akino apparaît sur la scène sous nos cris et applaudissements, j’étais subjugué, et elle très gênée par cet accueil ! Après avoir poussé quelques notes sur cette introduction, Akino prend la parole et en Français (avec son petit calepin) : « Merci d’être là aujourd’hui, je suis très contente d’être là et chantée pour vous en France », rafale d’applaudissements qui étonna un peu Akino, puis elle enchaîna avec : « J’espère qu’on va passer un merveilleux moment ensemble », je pense que sur ce point elle ne nous a pas menti !
Elle débute avec la chanson New World, sans doute l’un des meilleurs de son dernier album Eden, on retrouve le mélange de guitare et percussion électronique qui avait marqué la version album, peut-être plus électro. Vocalement Akino est vraiment bien, elle fait passer l’émotion, le son était parfait.
Ensuite c’est au tour de Kirei na kanjou. L’émotion est là sur cette version acoustique de ce titre connu d’Akino, je préfère cette version à la version album en effet la percussion à disparue pour quelques petites sonorités électros discrètes. Akino est impeccable vocalement, est fait passer l’émotion. La musique s’enchaîne directement avec la chanson suivante…
S’en suis Vanilla, la perle trip hop de l’album Eden, magnifique ! Tout est là : des réarrangements excellents, une voix magnifique, pleine d’émotion, et ses images magnifiques qui passent derrière Akino, vraiment le boulot sur les effets de lumière sont vraiment très réussis et apporte une dimension un peu mystique et irréelle au concert… Bref une ambiance extraordinaire !
Après un tonner d’applaudissement, Akino nous interprète une version totalement revisitée de cette formidable chanson Trance Transistor Table Radio, de l’album Kouseki Radio, du pur électro, le tout arrangé de façon magistrale… Sublime ! les passages aux refrains sont vraiment énormes, je n’ai pas les mots pour le décrire c’est d’une beauté sans nom, originale, conceptuelle, du très grand Akino qui défile sous nos yeux dans une ambiance magique et expérimentale.
L’enchaînement se fait directement avec le titre suivant, la très belle ballade Little Wing, que l’on trouve dans l’album RGB et dans sa première version chantée par la seiyuu Yuri Shiratori dans l’album Tendance d’Eau sorti en 1998 (produit par Akino). Je trouve cette chanson pleine d’émotion, reprise en acoustique avec goût et talent. On passe 6 minutes de bonheur bercé par la douce et sensuelle voix d’Arai Akino… Vraiment ce concert est formidable et extrêmement riche dans toutes ses formes…
Encore un enchaînement avec sans doute le titre le plus expérimental du concert, vous embarqués pour 6 minutes dans la chanson Airplane, piste 3 du single Natsukashii umi (et présente dans l’album Red Planet), que l’on ne retrouve dans aucun album… le guitariste Nobuyasu Horikoshi n’a pas décollé les doigts de sa guitare pour imité le bruit du moteur d’un avion pendant toute la chanson, une performance ! vraiment quel talent ! Un énorme moment plein d’émotion qui décolle les tympans (j’étais devant) …
Après cet immense moment, s’enchaîne la chanson Pool avec une longue intro… la chanson est vraiment superbe !! Les arrangements sont très différents que dans l’album… je l’ai bien plus apprécié ! Entre trip hop, pop aux sonorités lunaires, servie par un refrain ultra efficace… un très grand moment ! La performance d’Akino est des musiciens est incroyable. Les bidouillages électros sont vraiment géniaux, pour moi c’est du génie !!!
Akino enchaîne avec N.Y., une petite ballade, la voix est portée par des arrangements électros très discrets, mais complexes et intéressants… Petite originalité, Akino chante en duo avec elle-même qui apparaît sur l’écran derrière elle… Encore un moment magique !
Un nouvel enchaînement direct avec un immense moment de ce concert (ils sont nombreux !) Kaze to tori to sora ~reincarnation~ totalement méconnaissable ! Les nouveaux arrangements dignes des meilleurs artistes électros sont sublimissimes… L’interprétation est renversante, la composition n’a plus rien à prouver… j’en pleure presque !
Après ce moment magique, Akino disparaît pendant un long interlude, Cosmo Incognita chanté par une Akino virtuel sur un écran avec les musiciens. Un moment doux et envoûtant qui marque la fin de la première partie du concert, très électro expérimentale, un mélange incroyable avec un côté Pink Floyd, des guitares saturées des lumières éblouissantes et d’une immense voix douce et sensuelle.
Puis la fin de la chanson commence à se faire sentir pour en commencer une autre et j’ai reconnu dès les premiers accords la nouvelle version de l’énorme chanson Koruu suna… Ayant vue le DVD de la version collector de Sora no uta je savais que ce moment allait être exceptionnel… et ça l’a été ! Akino revient sur cette musique magnifique et là c’est un moment d’extase… Pas de mot pour le décrire… Le public a réagi ! De longs applaudissements et des bravos et autres cris d’admirations se firent entendre ! Vraiment bravo pour ce pur moment de bonheur !
Après ce moment incroyable et un « merci », elle enchaîne sur un autre moment fort, la chanson Kouseki Radio totalement réarrangée en électro pop entraînante… Arrangements sublimes pour cette chanson géniale et comme la précédente le public a été très réactif !!
Akino nous interprète ensuite son dernier single Natsukashii umi, dans une version est bien plus douce, sans le beat électro pas beau de la version single, une version qui met en avant la voix et la guitare, bref une très belle chanson qui se révèle enfin avec ses nouveaux arrangements !
Ensuite Akino nous interprète une très belle chanson de l’album Eden : Nijiiro no wakusei, une chanson d'une rare fraîcheur, avec un côté joyeux et nostalgique. Bref un très beau moment, avec une Akino toujours aussi incroyable !
Et là… c’est le drame !
Une lumière bleue tamisée…
Un piano…
Et fond sonore magnifique,
Et Akino nous interprète l’incroyable chanson VOICES, franchement j’ai pleuré tellement cette chanson était superbement arrangée et interprétée… SUBLIMISSIME !!! D’ailleurs je me suis levé à la fin et je ne fus pas le seul puisque toute la salle a fait de même sous des applaudissements et des cris d’admiration justifiés…
Bouleversant !!
Après cette énormité Akino revient pour les rappels sous une horde d’applaudissements qui l’a vraiment surprise… Elle nous interprète une chanson en Français Rêve de l’album Furu Platinum en acoustique, cette version est bien meilleure que sur l’album et le public n’a pas tardé à rejoindre Akino en frappant dans les mains…
Après une nouvelle horde d’acclamations… Akino reprend une de ses premières chansons Utsukushii hoshi au piano… simple, intimiste et vraiment émouvant… j’ai ai pleuré ! Ultime rappel, la chanson Little Eddie en Français… une note de douceur pour clore ce concert exceptionnel…
Pour conclure, j’ai passé un incroyable moment de musique… Original, conceptuel, très travaillé… Akino ne s’est pas contenté de reprendre ses chansons simplement, elle nous a plonger sans son univers en réarrangeant toutes ses chansons dans une ambiance électro trip hop, avec un côté année 70, mélangent admirablement bien la lumière le son et sa voix formidable… Une ambiance unique avec un enchaînement des chansons à la Pink Floyd dont elle rend un hommage à travers ce rêve onirique bouleversant et incroyablement émouvant…
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